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6 excellentes raisons d’adopter le vélo pour la planète (et pas seulement!)

SAIL

9 février 2023

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Protéger la planète sans perdre en mobilité, dans l’Est canadien, c’est toute une histoire! Nos vastes espaces sont souvent pointés du doigt comme la source de tous nos problèmes de mobilité. Toutefois, le voiturage en solo reste la liberté de mouvement ultime dans beaucoup d’esprits. Il faut maintenant prendre en compte les raisons d’adopter le vélo.

Et pourtant, une révolution de la mobilité s’organise en bandes de cyclo-enthousiastes et d’adeptes de transports actifs et collectifs. Et se pose un futur grand maître sur nos pistes : le vélo.

Moyen de transport zéro émission, compact, silencieux, sympathique, il séduit de plus en plus de gens en ville comme ailleurs et pourrait bel et bien tracer une nouvelle route pour la mobilité de demain.

L’essayer c’est presque toujours l’adopter, ne serait-ce qu’occasionnellement, alors voici six bonnes raisons de pédaler pour la planète et la société.

Cet article a été produit en collaboration avec le Jour de la Terre Canada.

Jour de la terre Canada

Dans cet article, vous découvrirez six bonnes raisons d’adopter le vélo :

  1. Mettre son empreinte carbone au régime
  2. Faire du bien à sa santé et à celle des autres
  3. Limiter la pollution sonore
  4. Dire au revoir au trafic et gagner du temps
  5. Se réapproprier l’espace collectif
  6. Baisser les coûts pour les collectivités

1. Mettre son empreinte carbone au régime

Vélo ville nature

Au Québec comme en Ontario, le secteur des transports est en tête des sources de gaz à effet de serre, et de loin. La voiture, omniprésente dans les déplacements quotidiens, est la première responsable d’une bonne part de ces émissions, accentuées par une tendance vers des véhicules de plus en plus gros.

Même si ce constat peut sembler décourageant, il est en fait porteur de beaucoup d’espoir lorsqu’il est question de révolutionner notre mobilité et d’imaginer un cocktail de modes de déplacement adaptés à nos usages.

Le vélo se pose comme une réelle solution pour diminuer cette lourde facture écologique puisqu’il est « zéro émission », n’ayant pas de moteur. Même les modèles électriques ont très peu d’impact sur le climat, car ils sont chargés avec notre hydroélectricité. En fait, chaque kilomètre parcouru à vélo aide la lutte contre les changements climatiques!

2. Faire du bien à sa santé et à celle des autres

Qui dit zéro émission dit aussi aucune pollution de l’air et donc, pas d’impacts sur la santé. Eh oui, bien que le phénomène global soit assez récent, on estime déjà que la pollution de l’air est la première menace sur la santé publique mondiale, causée notamment par le pétrole que biberonnent nos autos.

Le vélo quant à lui ne contribue pas à ce phénomène. Mieux encore, il est bon pour la santé parce qu’il réduit les risques de surpoids, de maladies cardiovasculaires et respiratoires. En bref, c’est un mode de transport doté de tous les bénéfices que présente une activité sportive régulière.

3. Limiter la pollution sonore

Le vélo, c’est aussi un mode de transport doux et silencieux, bien loin des klaxons et bruits de moteurs de nos autos traditionnelles. Souvent oubliée, la pollution sonore envahit nos villes et impacte notre humeur, notre sommeil, et donc notre vivre-ensemble.

Revenons à un temps pas si lointain : mars 2020, au début de la pandémie, quand le trafic s’est exceptionnellement interrompu derrière nos fenêtres. En plein cœur des villes, le silence est revenu et les sons de la nature se sont imposés comme bande sonore de nos journées. Ça fait envie, non?

4. Dire au revoir au trafic et gagner du temps

Vélo ville

L’idée d’une promenade à vélo est un peu plus séduisante que le fameux trafic de l’heure de pointe, celui qui transforme un trajet de 20 minutes en une aventure d’une heure. Conduire dans le trafic est stressant, accidentogène, coûteux… pourquoi se l’imposer si on peut l’éviter?

En milieu urbain, le vélo peut s’avérer aussi rapide que la voiture, car il bénéficie d’un trafic fluide et d’une signalisation prioritaire. Il peut donc tout à fait convenir à nos trajets courts, qui représentent la majorité de nos déplacements.

Pour parcourir cinq kilomètres à vélo, comptez entre 15 et 25 minutes. Vous pouvez ainsi couvrir rapidement les petites distances qui vous séparent de nombreux lieux où vous avez l’habitude d’aller en auto : épicerie, garderie, travail, etc. En plus, cela profite naturellement aux petits commerces de quartier, dynamisant du même coup l’économie locale.

Et ce n’est pas fini! En contribuant activement à réduire le trafic, le vélo a un effet positif direct sur la performance des transports collectifs. Une personne qui adopte le vélo permet donc à nos bus (et à nos autos) de mieux circuler.

5. Se réapproprier l’espace collectif

Un vélo, c’est assez compact. Cela prend donc bien peu de place sur les routes et dans l’espace commun.

En circulation, on estime qu’une voiture occupe le même espace que cinq vélos. Et quand vient le temps de se garer, 10 vélos rentrent sur la place de stationnement prévue pour cette même auto.

C’est très enthousiasmant d’envisager nos villes du futur en pensant à tout cet espace qui pourrait être réemployé à autre chose que la circulation et le stationnement automobile. Imaginez votre ville piétonne, verte, parcourue par des réseaux de transports collectifs et actifs performants, où les stationnements à l’abandon se transforment en microforêts urbaines ou en espaces aménagés collectifs. De quoi faire rêver non?

6. Baisser les coûts pour les collectivités

Vous vous dites peut-être que c’est un peu naïf de penser que la simple adoption du vélo pourrait ainsi révolutionner nos vies.

Pour toutes les raisons citées plus haut dans cet article, le vélo permet de réduire les nombreux coûts associés à la voiture : frais de santé, entretien des routes, déneigement, personnel d’urgence et de sécurité, coût de la congestion automobile, faible attractivité des petits commerces, etc.

Tout cela donne lieu à un phénomène magique : chaque personne qui se déplace à vélo fait gagner de l’argent à la collectivité. Au Québec, par exemple, on estime que chaque kilomètre en auto fait perdre 22 sous à la société, alors que chaque kilomètre à vélo en fait gagner 20.

C’est autant d’argent en plus pour financer la transition vers une société et une mobilité plus douce, accessibles, justes, durables et collectives. Alors en selle!

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