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Partir en voyage en Tanzanie, c’est découvrir le Kilimandjaro, roi du continent africain. Ce géant, dont le nom reste un mystère, culmine à 5895 mètres et domine la savane africaine. Son sommet, le Uhuru Peak, est convoité chaque année par de nombreux randonneurs. Karavaniers vous propose une approche différente du Kilimandjaro : loin des foules et en passant par le Nord afin d’effleurer les majestueux sommets de Shira, Mawenzi et Kibo. Partez fouler les sentiers du mont Meru, deuxième sommet du pays, offrant une végétation luxuriante et des vues imprenables sur le Kilimandjaro, avant d’en faire l’ascension finale! Rendez-vous ensuite au cratère du Ngorongoro et dans le Serengeti pour admirer la sublime faune tanzanienne. Faites de votre projet de trek une exploration complète et unique, alliant défis personnels et découvertes naturelles exceptionnelles.
Cet article a été écrit en collaboration avec l’agence Karavaniers.
Dans cet article, vous en apprendrez plus sur la préparation nécessaire pour un trek au Kilimandjaro :
Techniquement, il y a deux saisons sèches dans le Nord tanzanien, qui constituent les moments parfaits pour partir en trek au Kilimandjaro.
La première, dite « petite saison sèche », est essentiellement de janvier à février et est donc assez courte. À noter qu’il peut encore y avoir quelques variations météorologiques à cette période de l’année, et notamment en janvier, avec quelques passages plus humides puisque l’on sort de la saison des pluies qui a lieu courant décembre.
Nous envoyons souvent des groupes randonner sur le Kilimandjaro pour le temps des fêtes par exemple, car, malgré la fin de la saison des pluies et un peu d’instabilité à ce niveau-là, c’est une très jolie saison pour la Tanzanie : les paysages sont très verdoyants – surtout sur la portion « safari » qui complète généralement le trek.
La deuxième, dite « grande saison sèche », s’étend de juin à septembre et constitue une autre période idéale pour partir. En général, nous nous concentrons sur les deux mois de juillet et août. Côté équipement, pour les voyageurs, il n’y aura pas de grande différence entre ces deux saisons sèches.
Chez Karavaniers, nous ne proposons pas de voyages en dehors de ces périodes afin de préserver nos équipes locales. Certaines agences proposent des voyages toute l’année, mais nous savons que nos équipes locales sont moins bien équipées que les voyageurs occidentaux et il est donc plus difficile pour elles de faire un voyage en saison des pluies.
Incontestablement, notre voyage « Le Meru et les trois sommets du Kilimandjaro ». En quelques mots, c’est un voyage ultra complet pour quiconque veut relever le défi du Kili!
Souvent, les voyageurs et voyageuses qui ont en tête le Kilimandjaro pensent seulement à ce sommet précis. Il ne faut toutefois pas oublier qu’il y a également le mont Meru (4566 m), cinquième sommet d’Afrique et deuxième de Tanzanie, qui est absolument magnifique avec un cratère vraiment superbe!
Le voyage comporte 11 jours de marche au total, dont un premier trek de quatre jours sur le mont Meru. Cette première partie du voyage est en fait une excellente acclimatation, le mont Meru culminant à 4566 m, en plus d’être une étape incroyablement riche en termes de paysages. Les paysages du mont Meru sont pratiquement plus magnifiques que ceux du Kilimandjaro puisque les 4 jours de marche sont extrêmement variés et l’on passe d’une forêt primaire hyper dense où l’on peut voir des singes, des buffles, à des horizons de plus en plus lunaires! Côté cratère, l’ascension se fait sur une crête superbe avec une vue imprenable sur le Kilimandjaro, objectif final du trek.
Pour le Kilimandjaro lui-même, nous avons proposé la voie Machame pendant longtemps, mais elle est à présent très fréquentée, ce qui ne correspond plus à l’ADN de Karavaniers. Nous avons donc décidé de passer par la voie Nord, qui contourne le Kili. On attaque à 3500 m d’altitude, ce qui nous est justement permis par l’acclimatation sur le mont Meru! Cette voie nous permet de nous éloigner des autres groupes de marcheurs et de dormir dans le cratère, au pied des derniers glaciers du Kilimandjaro!
Il ne faut pas oublier qu’outre les paysages sublimes et le dépassement physique, un voyage sur le Kilimandjaro, c’est aussi le groupe et notre équipe locale, qui est d’une énergie débordante. La vie sur les campements est toujours très animée, très joyeuse.
Ensuite, nous terminons par un safari dans le Serengeti et le cratère du Ngorongoro à la rencontre de lions, hyènes, gazelles, girafes, éléphants…
Toute personne en bonne forme, qui aime la randonnée, et qui s’entraîne correctement, peut envisager le Kilimandjaro. Il n’y a pas de « profil type », nous ne sommes pas dans de l’alpinisme ou de l’ultramarathon. L’important est de ne pas négliger l’entraînement et de faire preuve de rigueur… tout en s’y prenant à l’avance!
Si c’est votre premier gros trek, nous vous suggérons de vous inscrire environ 8 mois avant le départ afin d’avoir le temps de vous préparer adéquatement. Le meilleur entraînement pour un voyage de randonnée… c’est de faire de la randonnée. Plus on va s’entraîner sur des sentiers différents (rocailleux, racines, etc.), plus on va pouvoir tester notre matériel et préparer notre corps. L’idée aussi serait d’aller chercher différents types de météo et de s’entraîner avec de la pluie, du vent, de la neige, de la chaleur, etc., afin de mettre à l’épreuve notre mental et notre matériel! Les gens habitant dans le sud du Québec pourraient par exemple aller s’entraîner dans les montagnes Blanches pour avoir un peu de dénivelé.
Pour ce qui est de l’altitude, ce n’est pas grave de ne pas y être confronté avant le voyage, cela se gérera sur place.
Pour l’entraînement à la vie sur le camp, il est toujours recommandé aux voyageurs d’essayer de se mettre en condition pour le camping et d’aller plusieurs fois sous la tente dormir « en momie » avec la capuche du sac de couchage sur la tête.
Enfin, pendant tout le temps de la préparation… on oublie les ascenseurs et on prend les escaliers!
De base, on commence évidemment par de bonnes chaussures qui tiennent bien aux pieds et dans lesquelles on se sent à l’aise. Des bottes de randonnée trois saisons, montantes, sont le choix parfait.
Côté sac à dos, les voyageurs portent seulement leur nécessaire pour la journée, et donc un sac de 40 L convient pour transporter leur eau, leurs repas, de l’équipement de rechange, une veste, etc. Le reste de leurs affaires doit être stocké dans un sac de sport type « duffle », sans armatures ni roulettes, afin que les porteurs puissent le transporter sans encombre.
On peut catégoriser l’équipement nécessaire en fonction des conditions météorologiques.
En cas de pluie, un bon équipement pour rester au sec :
Pour garantir la chaleur :
Pour le système multicouche :
Côté équipement :
Côté trousse pour le nécessaire personnel :
Pour la portion safari du voyage, on s’habille bien sûr différemment :
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