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Pêche sur glace : 8 secrets bien gardés pour parfaire votre technique et approfondir vos connaissances

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12 février 2021

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Secrets de pêche sur glace

Découvrez les secrets de pêche sur glace partagés par Wil Wegman, un champion canadien de la pêche sur glace, pêcheur expérimenté et ambassadeur de Rapala.

1. Se lever le plus tôt possible.

Bien sûr, il est plus facile de se lever tôt en plein été alors que la météo est clémente. Toutefois, comme les poissons généralement sortent se nourrir à l’aube et au crépuscule, il peut être avantageux de vous lever très tôt pour être sur la glace avant le lever du soleil. « Les poissons mordent davantage tôt le matin, neuf fois sur dix, je dirais. Lors de mes séminaires de pêche blanche, je recommande aux gens de se réveiller une heure plus tôt afin de bien se préparer. Ne vous précipitez pas pour sortir sur la glace et suivez toujours les procédures de sécurité, mais si vous sortez à l’aube, cela peut certainement augmenter vos chances de capturer des poissons », confie Wil Wegman. Une astuce pour sauver du temps le matin est de préparer tout votre équipement la veille, incluant vos vêtements de pêche, voire même votre petit-déjeuner.

2. Repérer les failles.

La glace se contracte et se détend continuellement. « Sur certaines étendues d’eau comme le lac Simcoe ou le lac Memphrémagog, des crêtes de pression se forment et peuvent se fissurer, puis se recongeler. Il faut y porter très attention, car elles sont parfois saillantes et peuvent éclater dans les airs. Dans tous les cas, demeurez prudents, car la glace autour de ces crêtes de pression peut être fragile, donc dangereuse. Évitez de vous aventurer sur tout type d’eau courante, que ce soit une embouchure de rivière ou de l’eau gelée en bordure d’un quai où est installé un système de déglaçage », prévient l’expert en pêche blanche.

3. S’habiller chaudement une fois sur les lieux de la pêche sur glace.

La pêche sur glace nécessite souvent une longue marche qui comprend le transport de l’équipement dans un traîneau. Cet effort physique peut vous faire transpirer. Et qui dit transpiration, dit refroidissement du corps causé par l’humidité qui n’arrive pas à bien s’échapper une fois arrivé sur les lieux de la pêche blanche.

Après avoir percé les trous et installé votre abri, votre niveau d’activité diminue. Donnez-vous le temps de faire baisser votre température corporelle un brin avant d’ajouter des couches à votre habillement. Surtout, ne portez pas toutes vos couches avant de quitter votre demeure. « J’ai appris au fil du temps qu’il vaut mieux ne pas tout porter et être préparé pour la randonnée sur le lac. Dézippez la fermeture éclair de votre manteau et réservez votre gilet en laine et vos couches supplémentaires pour le moment où vous arriverez à votre zone de pêche », révèle Wil Wegman.

Pensez plutôt à apporter dans un sac des collants ou des pantalons, des couches de base faites de matériaux isolants synthétiques, et des vêtements qui ne font pas qu’absorber l’humidité et la retenir. « La clé, pour les pêcheurs actifs comme moi, est de commencer par une bonne couche de base et un ensemble de pantalons qui repoussent l’humidité. On y superpose ensuite un manteau et des pantalons de neige, ou une combinaison flottante », ajoute-t-il.

4. Se déplacer en traîneau à skis, en luge scandinave ou en trottinette des neiges.

La motoneige c’est bien, mais pourquoi ne pas envisager d’autres moyens de transport? « J’adore aller pêcher sur la glace avec mon traîneau scandinave, qui ressemble à un traîneau à chiens sans chiens. Vous vous tenez debout sur le support et vous n’avez qu’à donner des coups de pied pour vous mettre à glisser sur la glace. L’avantage est que cela permet de couvrir beaucoup plus de distance au cours de la journée de pêche blanche », conseille l’ambassadeur Rapala. Alors, n’hésitez pas à vous déplacer avec n’importe quel engin qui glisse et qui comprend un espace de rangement vous permettant de transporter votre équipement.

5. Alléger le poids à porter.

Un autre secret bien gardé? « Lorsque je sors mon traîneau, je m’en tiens pas qu’à la petite courroie comprise avec le traîneau. J’y attache plutôt une très longue corde d’environ cinq ou six fois la longueur de la corde originale. Une fois le traîneau sorti et rempli d’équipement, vous aurez l’impression qu’il est dix fois plus léger quand vous commencerez à le transporter. Plus vous serez proche de votre traîneau avec une corde courte, plus il sera lourd. Donc, si vous voulez vous faciliter la tâche, assurez-vous que la corde est suffisamment longue et attachez-la à votre taille, au centre », explique Wil Wegman.

6. Miser sur un sonar et une perceuse à piles.

L’expert ne sort plus jamais sans son sonar. Les sonars haut de gamme peuvent paraître dispendieux, mais il existe plusieurs modèles à prix abordable qui font un très bon travail. « Au lieu d’investir dans des leurres et d’autres attirails comme des cannes à pêche sur glace, misez sur un sonar. Cet outil vous permet de repérer les poissons et de savoir à quelle profondeur vous êtes, si c’est un fond boueux ou rocailleux, de voir le type de structure qui vous entoure, de repérer un poisson. Le sonar n’attrapera jamais le poisson pour vous, mais il vous donnera de la confiance », suggère Wil Wegman.

Quant à la perceuse, une perceuse manuelle peut suffire si vous en êtes à vos premiers pas, mais une perceuse rechargeable ou alimentée par une pile rechargeable au lithium vous aidera à percer une centaine de trous sans vous fatiguer. Et vous n’aurez jamais à vous soucier de manquer d’essence ou de force.

7. Imiter le mouvement.

Contrairement à ce que vous pourriez croire, la pêche sur glace implique la maîtrise d’une certaine technique de pêche afin de maximiser les chances de captures de poissons. Et cette technique doit être adaptée à l’espèce pêchée.

En haute saison, « la truite de lac (touladi) se tient dans le fond de l’eau, car elle recherche une eau plus fraîche. L’hiver, la température de l’eau comprise entre la couche de glace en surface et le fond est relativement similaire, mais elle peut varier à quelques degrés près au-dessus du point de congélation. Les truites de lac nagent donc à tous les niveaux de profondeur, là où se trouvent les poissons-appâts qu’elles apprécient. Le recours à un sonar pourra vous aider à les trouver dans cette colonne d’eau », explique Wil Wegman, champion canadien de la pêche sur glace, pêcheur expérimenté et ambassadeur de Rapala.

Une fois une truite repérée sur le sonar, commencez à imiter les mouvements d’un appât vivant en dandinant votre cuillère ou votre leurre. « Tentez de simuler et de faire nager votre leurre, comme le ferait un vairon qui s’échappe d’un prédateur, en ramenant votre ligne et vous verrez la truite de lac commencer à chasser parfois même jusqu’à la surface. Lorsque ça arrive, sécurisez l’hameçon et soyez prêt à vous battre », ajoute Wil Wegman.

8. Se préparer à tout et à toutes les espèces de poissons.

« Quand je sors pêcher, j’aime avoir toutes mes cannes à pêche déjà montées. Je suis un passionné et un pêcheur de tournoi, donc j’amène avec moi une douzaine de cannes, toutes avec des actions différentes; certaines pour des espèces de poissons particulières, certaines qui sont bonnes en eau profonde ou en eau peu profonde. Sur place, je choisis ma canne en fonction de la situation à laquelle je suis confronté », révèle l’ambassadeur Rapala.

Pensez vous aussi à monter vos cannes et à apporter des leurres différents et des appâts différents selon les espèces de poissons qui se trouveront sous vos pieds.

Article écrit en collaboration avec Wil Wegman, ambassadeur de Rapala.

Wil Wegman est un rédacteur renommé et animateur de séminaires. Il a été intronisé au Temple de la renommée des pêcheurs canadiens en 1997, a remporté le prix Rick Morgan Professional Conservation ainsi que le prix National Recreational Fisheries. Il participe activement à des tournois de pêche sur glace et il a même fait partie de l’équipe canadienne aux Championnats du monde sur glace, en 1991. Il a également remporté plusieurs prix de pêche au lac Simcoe, en Ontario.

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