Comment bien choisir ses chaussures de course
Plein air | 12 mars 2025
SAIL
21 décembre 2016
Vous pensez effectuer un voyage de randonnée sous peu? Suivez les aventures de Chris Higgins, conseiller SAIL et passionné de plein air, et lisez sa série d’articles sur la randonnée dans l’Himachal Pradesh.
Ce n’est pas à tous les jours qu’un vieil ami vous offre le voyage de votre vie : un trek de trois semaines dans une vallée himalayenne remplie de montagnes et de sommets enneigés. La vallée du Miyar est logée très haut dans le nord-est de l’Inde, sous le Cachemire dans la province d’Himachal Pradesh. Le Miyar a capté notre attention en raison de sa position reculée et du fait que peu de randonneurs l’aient visité. Il n’y a ni salon de thé, ni maison d’hôtes. L’hébergement se fait sous votre tente et les seuls moyens de transport sont vos pieds, ce qui me convenait parfaitement.
Mon ami et moi partagions également une soif d’escalade et d’aventure en montagne. La nouvelle que notre demande pour grimper le mont Phabrang (6172 mètres) avait été acceptée par la India Mountaineering Foundation (IMF) a nettement influencé nos préparatifs. Sur le rapport officiel de l’IMF, notre équipe d’expédition se nomme « Quatre hommes grincheux dans la vallée du Miyar ». Le nom « Quatre hommes grincheux » est trompeur. C’était plutôt une blague que nous avons fait à notre officier de liaison, Abhishek Das qui est devenu un ami et un compagnon d’escalade. (L’idée qu’il aurait à lire ce nom à voix haute devant le directeur de l’IMF nous faisait vraiment rire).
En fait, nous étions plutôt une bande joviale dans la vallée. Malgré la moraine qui affecte sérieusement vos genoux et votre santé mentale, nous avions le sourire aux lèvres. Nos attentes pour la météo étaient assez sinistres. Normalement, à cette période de l’année, le Miyar est mouillé et nuageux. Quant à nous les « grincheux », nous avons eu trois superbes semaines de soleil et de ciel bleu.
En y repensant, certains des moments les plus angoissants se sont produits avant le début de l’ascension, sur la route vers le début de la piste. En sortant de Delhi, quatre voies de trafic se battaient pour une place sur une autoroute de trois voies. Dans les montagnes, les routes escarpées rétrécissaient à une voie surpeuplée de voitures et de motocyclettes. Tout ce beau monde se mêlant dans les virages en épingle et les routes en lacets afin de dépasser les interminables lignes de camion nous tenait sur le bout de nos sièges. Sur le bord de la route, les signes mentionnaient : « Pas de commérage, laissez-le conduire. », « Conduite risquée après le whiskey » et « Ne conduisez pas plus vite que votre ange gardien peut voler ». Ajoutez à ce chaos des troupeaux de vaches déambulant dans les rues parce qu’elles peuvent apparaître à tout moment et parce que, enfin … les vaches possèdent la place.
À partir de Manali dans l’Himachal Pradesh, un long trajet de Jeep nous a menés sur la passe de Rohtang à 13 098 pieds au-dessus de la vallée de Miyar. Pour le dernier tronçon, nous suivions une route de terre découpée dans les montagnes. Il n’y avait pas de garde-fous, juste des roches étranges entre vous et une falaise escarpée menant à la rivière tout en bas. Entre les virages serrés et la vue du précipice, tout ce qu’il y avait à faire était de prier pour que votre chauffeur croie en une bonne nuit de sommeil et des vérifications de maintenance régulières. Autre que ça … assoyez-vous et appréciez la route!
Notre aventure à pied a commencé à la fin de la route, à Urgos, un petit village perché à flanc de montagne où se rencontrent deux rivières. Sur les deux côtés de la vallée de Miyar, les montagnes se dressent jusqu’à au moins 4000 mètres et une rivière coule au milieu. Après avoir campé près du champ d’un fermier, nous avons regardé avec soulagement nos piles d’équipement être chargées sur des chevaux – et non sur nos dos. Une tente pour les repas, une tente pour le cuisinier, un four à deux brûleurs, une bobonne de propane et assez de victuailles pour nourrir sept personnes affamées durant trois semaines. Le convoi était presque complet lorsque nous sommes partis vers la vallée, en route vers le village de Tsaling.
La plupart des visages que nous rencontrions dans la vallée semblaient tibétains ou d’Asie centrale. Majoritairement des petits producteurs, les habitants du Miyar vivent dans des maisons construites à partir de plâtre et de roches provenant des berges. Des bottes de foin en forme de cloche couronnent leurs toits plats et les femmes en foulards et longues jupes étendent les récoltes pour les faire sécher. La courte période de culture fait en sorte qu’il est difficile pour les fermiers de gagner assez pour survivre. La plupart des jeunes quitte pour trouver de l’emploi ailleurs, laissant aux plus vieux la tâche de garder les villages en vie.
Avant de rejoindre Tsaling, nous devions d’abord traverser la rivière Miyar sur un petit pont chancelant fait de câbles métalliques et de planches de bois. Les chevaux ne pouvant traverser le pont fragile avec leurs charges, nous avons dû transporter notre équipement et les provisions sur nos épaules. Le truc était de simplement avancer sans arrêt, sans regarder la rivière rugissante en contre-bas. Se tenir sur la rampe n’était pas une option puisque ça faisait juste faire balancer le pont encore plus. L’adrénaline au maximum, nous avons tous réussi à traverser jusqu’à Tsaling sans égratignure et soulagés de marcher à nouveau sur la terre ferme.
Pour en lire plus sur notre aventure, ne manquez pas le prochain article qui relate notre trek dans la vallée de Gangpo, en direction du mont Phabrang.
Ayant une bonne capacité de chargement et une construction robuste, les sacs de voyage résistants ont prouvé leur efficacité à tous, spécialement avec la façon dont nos sacs étaient manipulés par les porteurs et empilés sur les chevaux. Sans parler de la façon dont ils étaient lancés lorsqu’ils étaient chargés sur le toit des Jeeps.
Je n’avais jamais utilisé une caméra Go Pro avant ce voyage et j’ai adoré son poids minime, ses accessoires branchés, sa durabilité et la caméra elle-même pour la qualité des photos et des vidéos. Le boîtier scellé réussissait parfaitement à garder la poussière à l’extérieur. La seule déception est au niveau de l’enregistrement audio. Si c’est un point critique pour vous, pensez à investir dans un microphone externe.
Une valeur irremplaçable pour charger vos appareils électroniques sans tracas. C’est votre choix : soit vous avez un chargeur solaire, soit vous transportez des batteries.