SAIL Blogue

10 conseils pour du camping sauvage en toute tranquillité!

SAIL

20 janvier 2023

Partagez

Facebook Courriel
camping sauvage

L’amour des grands espaces, la soif de liberté et l’envie de découvrir de nouveaux lieux peu explorés ne sont que quelques raisons qui peuvent vous donner envie de vous lancer dans le camping sauvage.

Cette activité peut paraître très simple après quelques excursions réussies dans les parcs naturels. Pourtant, elle ne s’improvise pas tout à fait, particulièrement lorsque les températures et la météo ne sont pas au rendez-vous et risquent de faire de chaque erreur une bien désagréable aventure!

Alors, suivez ce guide et les 10 conseils qu’il renferme pour vous lancer dans le camping sauvage sans tracas et sans conséquences sur votre futur lieu de découverte.

Cet article a été produit en collaboration avec le Jour de la Terre Canada.Jour de la terre Canada

Dans cet article, vous découvrirez comment trouver le meilleur emplacement de camping sauvage en 10 conseils :

  1. Informez-vous sur le territoire, le terrain et sa topographie
  2. Respectez tous les panneaux que vous voyez
  3. Méfiez-vous de l’eau qui dort
  4. Les arbres ne sont pas vos amis (dans ce cas-ci!)
  5. Qui sème le vent récolte la tempête
  6. Parez aux aléas climatiques
  7. Pensez à vos déchets
  8. Pensez à TOUS vos déchets
  9. Installez-vous confortablement
  10. N’attendez pas la nuit

Informez-vous sur le territoire, le terrain et sa topographie

Que vous partiez une nuit hors des sentiers battus ou plusieurs jours en expédition, il est important de vous informer sur le territoire que vous visitez et sur les types de terrains qui vous attendent. En hiver, la neige modifie les paysages et cache des dangers. Altitude, dénivelé, cours d’eau, faune et flore locales, territoires protégés… préparez-vous pour ne pas vous faire surprendre.

Mieux connaître votre environnement, c’est aussi apprendre à mieux le respecter, et c’est une belle addition à toute exploration!

Respectez tous les panneaux que vous voyez

Bien qu’il soit parfois tentant d’ignorer les panneaux d’interdiction et autre signalétique de couleurs vives, souvenez-vous qu’ils garantissent votre sécurité et celle des lieux que vous visitez.

Restaurer la flore fatiguée par le piétinement, assurer la tranquillité des animaux, prévenir les risques d’incendies ou d’avalanches, condamner des zones dangereuses… Il y a de nombreuses raisons qui justifient l’interdiction du camping, surtout sauvage. Faites confiance aux personnes qui ont pris le temps de vous l’indiquer!

Méfiez-vous de l’eau qui dort

Vous rêvez de vous réveiller sur les bords d’une rivière ou au son des vagues? Bien que l’idée soit tentante, s’éloigner de l’eau reste l’une des règles de base du camping sauvage, et il vaut mieux ne pas l’apprendre à vos dépens.
Marée, fonte, fortes pluies, ruissellement, crues : les lois de l’eau sont impénétrables… souvent plus que votre tente! En plus de présenter un réel danger en cas de mauvaise météo, les plans d’eau sont aussi un lieu de rassemblement pour la faune locale. Vous en tenir assez loin, c’est donc garder tout le monde tranquille!

Les arbres ne sont pas vos amis (dans ce cas-ci!)

Même s’ils donnent l’impression de pouvoir vous couvrir et vous protéger des éléments, les arbres ne sont pas un bon refuge pour vous abriter.

Qu’il s’agisse de chutes de branches, de coulées de sève, de nuées d’insectes ou de risques liés à la foudre, de mauvaises surprises de tout type peuvent vous attendre si vous décidez de dormir sous un arbre. Un conseil : s’abstenir.

Qui sème le vent récolte la tempête

En tout temps, essayez de vous abriter du vent en évitant les points surélevés et exposés. Vous ne savez pas par où ça souffle? L’inclinaison de la végétation vous aiguillera!

Selon la saison, l’orientation de votre tente vous permettra de mieux contrôler la température à l’intérieur. Privilégiez de la mettre dos au vent durant la période hivernale et, à l’inverse, face au vent par temps calme et chaud pour faire entrer l’air.

Parez aux aléas climatiques

Vous l’aurez compris, comme pour toute sortie en plein air, votre ennemi incontestable pour le camping sauvage reste la météo capricieuse de notre beau pays! Mais vous pouvez vous en protéger avec quelques bonnes pratiques.

Évitez les creux de terrain en bas des pentes, qui sont des terrains inondables par excellence. En période de fortes chaleurs, repérez les zones d’ombre pour ne pas vous réveiller en sueur. C’est la neige qui est au rendez-vous? Placez l’ouverture de votre tente à l’inverse du vent, pour qu’elle ne s’accumule pas devant votre seule issue.

Pensez à vos déchets

Qui dit camping dit cuisine et dit très certainement déchets et réserves de nourriture. Éloignez la zone de repas de vos places de couchage et assurez-vous de ne pas avoir d’aliments restants dans les sacs que vous prenez sous votre tente pour éviter les visites nocturnes.

Réduisez vos résidus à la source en privilégiant le matériel réutilisable (couverts, tissus, contenants) et triez vos déchets restants dans des contenants ou sacs solidement fermés. Mettez votre matériel de cuisine, votre nourriture et vos résidus en hauteur, si possible à 4 m (13 pi) du sol.

Pensez à TOUS vos déchets

En plus des zones de repos et de repas, il faut penser à votre futur coin sanitaire. Celui-ci devra se trouver à 70 m au moins de tout plan d’eau pour éviter toute contamination de l’eau, que vous allez d’ailleurs peut-être utiliser pour cuisiner. Éloignez-vous autant des sentiers et des autres personnes.

Dans une logique « sans trace », ne laissez aucun résidu derrière vous et prévoyez un sac consacré à cet usage. C’est l’envers du décor peu séduisant du camping sauvage, mais il est essentiel. Une pelle et un trou peu profond (15-20 cm, soit environ 6 po) feront le reste.

Installez-vous confortablement

Ça y est, votre bivouac est presque prêt! Vous êtes dans votre emplacement idéal de camping sauvage et tout est organisé pour une belle nuit en pleine nature.

Alors, installez-vous confortablement. Privilégiez un terrain sans végétation et plat; il n’est jamais agréable de glisser hors de son sac de couchage. Enlevez d’abord les roches et les obstacles susceptibles d’abîmer votre matériel (et votre dos) pendant la nuit. En saison froide, tapez et tassez la neige pour vous ménager un trou et amassez-la sur les bords de votre tente pour ancrer et isoler votre bivouac hivernal. Préparez un trou pour le feu, puis voilà, tout est prêt!

 

N’attendez pas la nuit

Juste une dernière chose : ne vous faites pas avoir par l’obscurité! Pour pouvoir suivre tous les conseils mentionnés plus haut, il vous faudra y voir clair. En hiver, l’installation est plus longue et la nuit arrive tôt.

Alors, ne surestimez pas le temps de jour qu’il vous reste : mieux vaut s’ennuyer sous la tente que la monter dans le noir.

Vous aimerez aussi