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Maîtrisez les meilleures techniques de chasse à l’orignal : que la traque commence

SAIL

21 septembre 2023

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Techniques de chasse à l'orignal

La chasse à l’orignal a une saveur particulière. L’optimisation des chances de récolte passe par une immersion complète dans l’environnement de ce gibier imposant. Pour chasser l’orignal, encore faut-il le comprendre, et appréhender son comportement. 

Claude Bissonnette, spécialiste de la chasse chez SAIL, nous fait part de ses meilleures astuces et techniques de chasse à l’orignal. Habitudes de l’animal, étude des traces laissées, « calls », pistage… Vous serez bientôt prêt à la traque de ce cervidé noble et convoité.  

Dans cet article, vous découvrirez toutes les meilleures techniques de chasse à l’orignal :

  1. Chasse à l’orignal : la bonne période
  2. Repérez les signes de présence de l'orignal
  3. Passez maître dans l’appel de l’orignal
  4. La technique du caller/sniper et la technique statique pour la chasse à l’orignal
  5. FAQ

Chasse à l’orignal : la bonne période

La période de chasse à l’orignal s’étend, pour 2023, de fin août/début septembre à fin octobre, avec quelques exceptions. On dénombre des dizaines de zones de chasse au Québec et en Ontario, et la période exacte dépend de la zone.

En réserve faunique, la saison démarre début septembre. Le début de la période est réservé aux chasseurs à l’arc ou à l’arbalète. Un peu de patience est nécessaire pour chasser à l’arme à feu. Rendez-vous sur les sites du gouvernement du Québec ou de l’Ontario pour prendre connaissance des dates d’ouverture précises.
L’ouverture de la période de chasse à l’arc et à l’arbalète va de pair avec la saison du rut. Les mâles se déplacent beaucoup, à la recherche de femelles, et il est donc plus facile d’attirer les animaux avec des « calls ». En fin de période, au contraire, le cervidé est plus statique, et de fait plus difficile à attirer.

Pour la chasse à l’orignal, Claude recommande de rester le plus possible en mouvement, même si les territoires de chasse ne sont pas toujours immenses. L’idéal? Trois ou quatre miradors avec des salines sur un même territoire, et une alternance entre chacun. Priorité à la mobilité!

Repérez les signes de présence de l’orignal

Les habitudes des orignaux dépendent bien sûr des individus, mais aussi de la période. Peu mobile durant l’été, l’orignal reste ensuite dans une petite « zone de sécurité », proche de la nourriture. Tant mieux pour les amateurs de chasse qui connaissent bien leur territoire, et qui savent « lire » les traces, fientes, etc. À l’automne, quand la température excède les 15 ou 16 degrés, les orignaux recherchent les coins d’ombre et les abris naturels. Toujours bon à savoir.
Qui dit chasse à l’orignal dit sens de l’observation. Les chasseurs les plus aguerris savent où regarder, et quoi regarder. Claude, notre spécialiste de la chasse, porte son attention sur le sol, à la recherche de traces de (gros) sabots et de fientes. Les traces vous indiqueront une direction, une grosseur (l’âge de l’animal) ou encore le nombre d’individus (mâle seul, femelle avec un ou deux petits…). Les traqueurs les plus expérimentés sont capables de différencier le mâle de la femelle à partir d’une simple empreinte. Si ce n’est pas encore votre cas, pas de panique : cela viendra!
Portez aussi votre attention sur les arbres, lesquels peuvent porter les stigmates du passage d’un cervidé. Claude recommande de rester attentif aux branches cassées qui, dès la fin août, peuvent trahir la présence d’orignaux. En effet, ces derniers se frottent aux arbres pour débarrasser leur panache du velours qui s’y forme.
Claude rappelle aussi que les orignaux se nourrissent souvent au bord des lacs. Rester proche des points d’eau, muni d’une bonne paire de jumelles, est toujours une bonne idée. Visez les zones où l’eau est peu profonde ainsi que les zones marécageuses (les orignaux aiment les algues). Les traces sont en outre plus faciles à repérer dans cet environnement!

Passez maître dans l’appel de l’orignal

Pour maximiser vos chances de récolte en cette saison 2023 de chasse à l’orignal, il est essentiel de soigner votre qualité d’appel. Pendant la saison du rut, une bonne utilisation des appeaux/« calls » est ultra-importante. L’objectif est de reproduire au mieux les bruits de l’orignal, notamment lors de ses déplacements.
Il en existe beaucoup (appel plaintif, ébrouement…), mais l’un des sons les plus utilisés pour appeler l’orignal est celui de la femelle. Un peu de pratique est nécessaire pour le maîtriser, mais il a fait ses preuves. Il est également possible d’imiter le son d’un mâle pour en attirer d’autres, prêts à la confrontation. La reproduction des sons se fait au moyen de plusieurs types d’appeaux : réguliers, électroniques, en cornet… Sur ce plan, le cornet est régulièrement cité comme l’un des « outils » les plus efficaces.
La chasse à l’orignal implique aussi, souvent, l’utilisation d’un panache, bien utile à courte portée. En le laissant de temps à autre aller contre les branches de sapin ou d’épinette, on reproduit assez bien des sons propres à l’orignal. Le panache a aussi une fonction « visuelle » : en le mettant en haut de sa tête et en y imprimant un mouvement de balancier, le chasseur peut imiter le cervidé. N’oubliez jamais : l’acuité auditive de l’orignal est très impressionnante; déplacez-vous lentement et minimisez autant que possible les sons « humains ».
Claude recommande d’y aller avec un panache simple (plutôt qu’un double), plus simple à utiliser. Il précise au passage que les « faux » panaches fonctionnent très bien. Nul besoin d’en trouver un « vrai ». Appliquez une odeur sur le panache si le cœur vous en dit. Claude rappelle enfin que l’objectif reste d’arriver face à l’orignal, pour éviter qu’il ne sente l’odeur du chasseur de trop loin.

La technique du caller/sniper et la technique statique pour la chasse à l’orignal

L’orignal n’est pas doté d’une excellente vue, mais ce manque est compensé par un odorat très développé. D’où l’importance de porter une attention toute particulière aux odeurs lorsque l’on s’intéresse à ce cervidé. Gardez en tête d’avancer contre le vent, et de ne jamais l’avoir dans le dos pour éviter la propagation des odeurs.
Plusieurs techniques de chasse coexistent pour l’orignal. Toutes sont viables. Chasser seul, avec un guide… Tout est question d’expérience et de préférences.
En solo, l’idée est de se déplacer calmement, de manière assez lente, pour imiter au mieux l’orignal. On parle de « chasse fine » : marchez, arrêtez-vous, faites des « calls »… en restant au plus proche du comportement naturel de l’animal.

La technique du caller/sniper pour la chasse à l’orignal, c’est quoi?

Comme son nom l’indique, la technique du caller/sniper implique un duo. Une personne est responsable de reproduire les bruits et habitudes de l’orignal dans son environnement, afin d’en mettre une autre (ou plusieurs) dans les meilleures conditions de tir possibles. Il s’agit là d’une variante de la chasse en solo.
Cette technique convient bien, notamment, aux chasseurs « débutants ». Un chasseur plus expérimenté peut alors faire office de guide; c’est lui qui s’occupe du panache, de la traque, etc.
Le « tireur », de son côté, reste au plus proche du guide, ou maintient en tout cas un contact visuel (pour des raisons de sécurité). L’objectif du guide est d’attirer l’attention sur lui afin que le tireur puisse faire feu si un orignal vient à s’immobiliser dans sa ligne de mire. Si tir il y a, Claude recommande d’attendre au moins quinze à vingt minutes avant d’aller chercher l’animal. Cela vaut pour l’orignal, mais aussi pour l’ours et le chevreuil.

L’abri statique pour la chasse à l’orignal : quoi en penser?

L’orignal peut, tout comme l’ours, être chassé à partir de miradors disséminés sur un territoire de chasse.
Claude recommande de s’installer à une hauteur de 10 à 16 pieds, en prenant bien soin de se mettre en position tôt le matin, au moins une demi-heure avant le lever du soleil. En matinée, restez en poste jusqu’au dîner. Une fois ce dernier avalé, changez de mirador ou regagnez le même.
Précision utile : si vous chassez à l’arbalète, prenez le temps de bien maîtriser vos distances de tir, et emportez votre télémètre!

Les bons vêtements de chasse pour passer inaperçu

Pour la chasse à l’orignal comme pour toutes les autres chasses, le choix des vêtements est central. Comme toujours, le but est de se fondre dans l’environnement tout en restant visible des autres chasseurs; le tout en étant assez couvert pour la saison.

En ce qui concerne le camouflage, vous pouvez opter pour un « camo » traditionnel ou digital (camouflage « pixel »). C’est là une affaire de préférences; les deux sont d’excellentes options pour dissimuler votre silhouette humaine aux yeux des cervidés. Adaptez les motifs et teintes de votre tenue de camouflage à votre environnement, à la saison ainsi qu’à l’espèce chassée. Pour l’orignal, des teintes vertes font très bien l’affaire.

Pour réguler votre température, Claude recommande d’appliquer la technique du multicouche. Pendant la période de chasse à l’orignal, les matinées peuvent être assez fraîches. Optez quand même pour des sous-vêtements légers, associés à des couches supérieures pas trop chaudes, car la température peut vite grimper dans la journée. Misez sur des vêtements silencieux, en polyester à fini doux. En cas de risques de pluie, optez pour un manteau ou une veste de chasse imperméable. Petite astuce de Claude : lavez vos vêtements de chasse avec des produits spécifiques (au sapin, cèdre…) ou laissez-les dans des sacs remplis de branches pour leur donner une odeur naturelle. Vous pouvez aussi vaporiser vos vêtements le matin, dans le but d’éliminer les odeurs humaines ou artificielles.

Pour les bottes de chasse, Claude Bissonnette nous conseille d’y aller avec du caoutchouc, qui dégage moins d’odeurs que les bottes en cuir. La chasse à l’orignal est un peu plus statique que d’autres : on peut donc « se le permettre ». Il s’agit aussi d’une excellente solution sur le plan de l’imperméabilité.

Enfin, pour l’orignal comme pour l’ours ou le dindon, il est primordial d’assurer sa visibilité. Au Québec, cela passe par un dossard orange. En Ontario, il faudra en plus ajouter une casquette orange. Pendant la période de chasse à l’arc ou à l’arbalète, le vêtement de visibilité n’est pas obligatoire, mais il l’est toujours pendant la période de chasse à l’orignal à l’arme à feu.

 

La chasse à l’orignal est loin d’être une chasse « facile ». Elle requiert une bonne dose de patience, ainsi qu’une « bonne » zone de chasse à l’orignal. Il est aussi toujours utile de préciser ceci : lorsque vous planifiez vos jours de chasse, assurez-vous au préalable que la zone visée est bien peuplée par ce cervidé. Toutes ne le sont pas, que ce soit au Québec ou en Ontario! 

Grâce à Claude Bissonnette, spécialiste de la chasse chez SAIL, vous avez maintenant entre les mains les meilleures astuces pour réussir votre saison de chasse à l’orignal en 2023. Nous vous souhaitons le meilleur des succès! 

FAQ

Quelle date pour la chasse à l'orignal?

Comment chasser l'orignal?

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