Les 12 meilleurs cadeaux pour les chasseurs
Guides d'achat | 29 novembre 2024
SAIL
13 octobre 2023
Partagez
Ce n’est un secret pour personne, l’immense territoire de la Côte-Nord recèle une grande diversité d’opportunités pour les chasseurs et les pêcheurs qui aiment faire les choses par eux-mêmes. Évidemment, l’arrière-pays de la région, principalement constitué de territoire public, constitue un grand attrait, mais pour les sauvaginiers, c’est sa façade, le littoral, qui couvre les plus belles promesses de tableaux parfaits pour la chasse au canard.
Peu osent braver les nombreuses heures de route le long de la 138 pour accéder au vaste territoire public dans l’arrière-pays de la région. Pourtant, chaque année, certains sauvaginiers motivés répondent à l’appel de l’aventure et prennent la direction du littoral nord-côtier en espérant rencontrer l’abondance.
Cet article a été produit en collaboration avec Hooké.
Dans cet article, vous en apprendrez plus sur :
Comme le territoire de la Côte-Nord ne compte que peu de terres agricoles, c’est sur la mer qu’on retrouve les meilleures opportunités de chasse au canard. L’eider à duvet, les trois espèces de macreuses ainsi que le canard noir sont les espèces prédominantes au large du littoral. Outre ces espèces, le Saint-Laurent héberge une variété d’oiseaux migrateurs et il est commun d’y récolter, par exemple, le malard et la sarcelle à aile verte.
Sur la Côte-Nord, l’ouverture de la chasse pour ces cinq espèces s’effectue chaque année de la mi-septembre à la fin décembre. Le quota est de 6 canards par jour, tous canards confondus, par chasseur, avec un maximum de 18 en possession en tout temps. Comme partout, la récolte du garrot d’Islande et de la sarcelle à aile bleue est limitée à un par chasseur par jour et n’est permise que durant une certaine partie de la saison. La récolte du plongeur arlequin, quant à elle, est entièrement prohibée. Contrairement à certains districts plus au sud, il est permis partout sur le territoire nord-côtier de récolter jusqu’à 6 canards noirs. En effet, la Côte-Nord est divisée entre deux districts de chasse, les districts E et B, qui ne limitent pas à 2 le nombre de canards noirs récoltés par jour. En somme, l’encadrement législatif de la chasse au canard dans la région est assez simple. Il importe cependant de jeter un œil sur l’abrégé de la réglementation, l’équipement nécessaire avant le départ et de toujours bien identifier les canards sur lesquels on fait feu.
L’une des techniques les plus accessibles pour la chasse au canard de mer est de se poster sur une batture et de placer des appelants de 60 à 70 pieds en haut du vent – le vent doit souffler en direction des appelants. Lorsqu’on est bien camouflé sur une pointe se trouvant à proximité d’un site d’alimentation, il est tout à fait raisonnable d’espérer réussir une belle chasse. Une bonne prospection pour trouver des oiseaux qui s’alimentent et la présence de vents favorables provenant du large seront tributaires du succès. Chasser en début et en fin de journée sur une marée montante est souvent une bonne façon de maximiser ses chances lorsqu’on utilise cette approche.
Évidemment, cela permet une plus grande flexibilité pour s’adapter aux conditions et se positionner favorablement. Le positionnement par rapport aux appelants, au vent et aux sites d’alimentation est similaire dans les deux cas, mais l’accessibilité à des sites de qualité est grandement facilitée par l’utilisation d’un bateau à moteur. Il n’est pas nécessaire d’avoir un bateau spécifiquement conçu pour la chasse, mais il est primordial de camoufler celui-ci à l’aide de toiles géotextiles, et un profil bas n’est pas à dédaigner. À noter finalement qu’il est interdit de tirer depuis un bateau dont le moteur tourne.
Pour chasser les oiseaux migrateurs au Québec, il est nécessaire d’avoir en sa possession le permis provincial de chasse au petit gibier ainsi que le permis fédéral de chasse aux oiseaux migrateurs. Le permis de petit gibier est offert chez SAIL, mais le permis fédéral pour l’oiseau migrateur ne s’achète que dans un bureau de Postes Canada. Heureusement, il est maintenant possible de se procurer les deux en ligne de façon assez simple.
Un fusil de calibre 12 dans une action à pompe ou semi-automatique est l’outil le plus polyvalent pour la chasse au canard de mer. Comme il est interdit d’utiliser des munitions à grenaille de plomb pour la sauvagine, l’acier est le remplacement de choix pour la plupart des adeptes. Comme on a affaire à des volatiles relativement gros, on travaillera avec des balles de 3 pouces ou 3 pouces et demi, avec des charges d’au moins 1 ¼ onces. Les grenailles à privilégier sont celles de taille nº 2 jusqu’à BB.
Il faut maximiser sa visibilité à longue distance et présenter un éventail d’appelants pertinent. Le plus souvent, les appelants de canards noirs sont les plus faciles à trouver. Il faut compter un minimum de 12 unités pour avoir un quelconque impact. Une présentation constituée de 36 à 48 appelants est idéale. L’ajout de mouvement avec des unités motorisées est aussi un atout non négligeable.
L’utilisation d’appeaux n’est pas à négliger pour augmenter le réalisme global du projet. Les longs trajets en voiture sur la 138 représentent d’ailleurs un moment propice au perfectionnement de vos « calls »!
Les vêtements imperméables sont de mise; des bottes hautes de style « waders » montant en haut de la taille sont presque indispensables, et les couleurs et motifs se fondant bien avec le décor sont à privilégier. Il faut prévoir des doublures de laine ou de laine polaire et des sous-vêtements respirants, car les périodes de la journée où la chasse est à son meilleur sont souvent les plus froides. Il n’est pas nécessaire de porter un dossard de sécurité pour la chasse à la sauvagine.
Comme pour toute activité de prélèvement, le succès est tributaire d’un nombre élevé de critères qui ne dépendent pas uniquement du chasseur. Des livres entiers seraient nécessaires et ne suffiraient sans doute même pas à vous apprendre tout ce qu’il faut savoir sur la chasse au canard de mer. Ce qui est certain cependant, c’est que la Côte-Nord offre une abondance d’occasions de côtoyer des oiseaux fabuleux dans un site sauvage et magnifique. C’est un lieu d’apprentissage accessible où l’aventure et la découverte se joignent en souvenirs mémorables.
Partagez
