Grand solde d’après Noël 2023 : les meilleures offres de vos marques préférées
Plein air | 21 décembre 2023
SAIL
5 juin 2023
Partagez
Le recyclage est une habitude bien implantée pour la plupart d’entre nous, et c’est aussi une bonne pratique écoresponsable qui se situe au cinquième rang de la « pyramide inversée » des 5R. Ce que ça veut dire, c’est qu’il existe une foule d’autres façons de transformer ses habitudes pour les rendre un peu plus écoresponsables et tendre vers un mode de vie zéro déchet. Et ce n’est pas tout, ces petits gestes du quotidien ont un potentiel d’impact encore plus grand sur l’environnement. Voici une petite incursion dans l’univers du zéro déchet et du principe des 5R : refuser, réduire, réutiliser, rendre à la terre et recycler.
Dans cet article, vous en apprendrez plus sur les 5R du zéro déchet :
Le principe des 5R est étroitement lié au mouvement zéro déchet, lequel vise à réduire au maximum la production de déchets et le gaspillage de ressources, pour le bien de la planète et des êtres vivants qui l’habitent. L’idée derrière les 5R est de nous amener à réfléchir à nos habitudes de consommation et à prendre conscience de l’impact que celles-ci peuvent avoir sur l’environnement. Cinq « R », ce sont autant de pistes de solutions, et toute une panoplie de petits gestes et de mesures que nous pouvons prendre au quotidien pour diminuer notre empreinte écologique. Bien que chaque geste compte, la liste des 5R suit une logique de « pyramide inversée »; les actions présentées en premier sont donc celles qui ont le plus grand pouvoir d’impact sur l’environnement.
En matière de comportements écoresponsables, refuser arrive en tête de liste. Il n’y a pas de meilleur déchet, après tout, que celui qu’on ne produit pas. Refuser, c’est dire non à tout ce dont on n’a pas réellement besoin. Ce principe nous invite donc à réfléchir avant d’acheter, d’offrir ou d’accepter un produit neuf, afin de nous assurer que celui-ci sera bel et bien utile à son destinataire. Il nous encourage aussi à porter attention à nos habitudes de consommation et à identifier – et éventuellement refuser – toutes sortes de petites choses dont on pourrait se passer mais qui, une fois compilées, ont un impact considérable sur la planète. Pensez ici aux sacs en plastique, aux ustensiles jetables ou aux publicités non sollicitées dans la boîte aux lettres, par exemple. Le mot d’ordre : couper dans le superflu, et ne jamais sous-estimer le pouvoir des petits gestes.
Réduire veut aussi dire couper dans le superflu, sauf qu’ici, on se penche plutôt sur la quantité de biens consommés. Il s’agit donc d’examiner nos comportements d’achat, de faire le point sur ce que nous possédons déjà, et de repenser certaines de nos actions. Et on ne manque pas d’options : réimperméabiliser un manteau au lieu de le remplacer, raccommoder un pantalon troué plutôt que d’en acheter un neuf, emprunter une tente ou un réchaud pour aller camper, louer du matériel de plein air… Aujourd’hui, la tendance générale est à la surconsommation, et acheter moins est une façon de lutter contre ce phénomène néfaste pour la planète. En prime, qui dit moins d’achats superflus dit aussi moins de dépenses inutiles. À long terme, cela peut vous permettre de faire de belles économies, et lorsque vous avez vraiment besoin d’acheter, cela peut vous encourager à investir dans des biens de grande qualité, faits pour durer pendant plusieurs années.
Utiliser pleinement les produits que nous possédons, c’est faire de la réutilisation. Une bonne astuce ici est de viser la multifonctionnalité : le manteau isolé que vous portez en ski de fond peut aussi être utilisé pour vos courses hivernales, par exemple, et vous pouvez enfiler la même paire de shorts pour une randonnée, une balade en kayak et une séance de jogging au parc. Quand vient le temps d’acheter du neuf, investir dans des produits de qualité peut éventuellement permettre de réutiliser; misez sur des produits robustes, réparables et durables que vous pourrez utiliser longtemps (et souvent). C’est également une occasion de découvrir des marques écoresponsables et de choisir des produits fabriqués de façon durable ou avec des matériaux écologiques – y compris des matériaux réutilisés. Une autre façon de favoriser la réutilisation est de vendre ou d’acheter de produits de seconde main. D’un côté, vous prolongez le cycle de vie de produits dont vous ne vous servez plus en permettant à d’autres de les utiliser; de l’autre, vous vous procurez ce dont vous avez besoin, sans utiliser de nouvelles ressources ni générer de nouveaux déchets. Tout le monde y gagne, et la planète aussi.
Composter est un geste écoresponsable qui permet de rendre à la terre une matière extrêmement riche. En plus de réduire la quantité de déchets acheminés vers les sites d’enfouissement, le compost enrichit le sol et favorise la croissance des plantes dans vos bacs ou votre jardin. Désormais, plusieurs villes sont équipées pour la collecte et le traitement des résidus alimentaires, et il existe en plus diverses façons de faire son propre compost à la maison. Ces bonnes habitudes peuvent aussi s’étendre à vos aventures en plein air; pensez par exemple à rapporter vos pelures, trognons et autres résidus de collations pour les mettre au compost. Si vous n’avez pas la possibilité de composter, vous pouvez tout de même rendre à la terre à travers certains de vos choix de consommation, par exemple en privilégiant les produits avec des emballages ou étiquettes compostables, en troquant le plastique pour des matériaux comme le bambou, ou en optant pour des vêtements en fibres compostables comme le lyocell Tencel.
Si vous mettez carton, verre, métal et plastique dans un bac bleu, vous êtes familier avec le principe de recycler. Dernier « étage » dans la pyramide inversée des 5R, le recyclage, lorsque possible, est une bonne option de rechange aux déchets mis dans la poubelle. Comme l’impact du bac bleu est limité, l’idéal reste tout de même de tenter de réduire les déchets à la source par le biais des quatre autres « R » : refuser, réduire, réutiliser et rendre à la terre. Il est par ailleurs possible d’appliquer le principe du recyclage en dehors des matériaux que nous jetons, notamment en privilégiant les matériaux comme le REPREVE, fait à partir de bouteilles de plastique, ou en encourageant les initiatives de transformation et de revalorisation de retailles de tissus, vêtements et autres résidus textiles.
Collectivement, nous avons le pouvoir de faire une différence pour la planète, et cela passe par une série de petits gestes comme ceux préconisés par les 5R. En limitant les déchets et le gaspillage, nous contribuons à diminuer les émissions de gaz à effet de serre et la pollution des sols, de l’air et de l’eau, et nous agissons en faveur de la bonne santé des écosystèmes et de tous les habitants de la planète. Individuellement, les 5R peuvent aussi nous aider à mieux consommer, à faire des économies, à rendre notre environnement immédiat plus organisé, plus sain et moins encombré. C’est bon pour nous, et c’est bon pour l’environnement; tout le monde est gagnant!
Partagez
